Encore sous la pluie
13e place pour Colmar
La nouvelle formule des CFC avait beaucoup fait parler d'elle avant les championnats. Avec huit coureurs dans les deux premières divisions (au lieu de 10 et 7), l'absence des équipes open, un nombre plus important de descentes (un tiers des équipes) et de montées, les clubs n'avaient pas droit à la moindre erreur.
Dès le 1er relais, on retrouvait en tête Annecy et Samois juste devant St.-Étienne. Colmar (8e) et Mulhouse (20e et dernier maintenu) démarraient avec des ambitions différentes. Changement de positions dès l'arrivée du 2e relais, avec Caen 30'' devant le NOSE et 2' devant Besançon, le COC dans le Top 10 et le COM descendu à une inquiétante 23e place.
Au 3e relais, c'est Quétigny qui passa en tête, avec moins de 2' sur le NOSE et Pierrelatte. Un podium chamboulé à chaque passage dans ce début de course, alors que le COM se voyait éliminé, la concurrente se trompant de carte au départ de son relais !
Quand François Gonon partit au 4e relais, St.-Étienne prit les commandes pour ne plus les lâcher, suivi le plus souvent par Quétigny et Besançon, alors que le tenant du titre, Douai, reprenait quelques places à chaque relais pour se mêler à la lutte pour le podium dans les ultimes circuits. Colmar terminait 13e, 1h après l'arrivée de Thierry Gueorgiou, sacrant pour la cinquième fois le NO St.-Étienne, devant Douai et Quétigny.
Pour les 35 équipes de Nationale 2 présentes, il fallait être dans les 27 pour ne pas descendre. Pour monter, seuls les calculs après la course pouvaient signaler quelles étaient les dix équipes concernées. Un club ne pouvant avoir deux équipes dans une même division, Douai et Rillieux-la-Pape laissèrent leur accession à Mulhouse II (qui remplace l'équipe première) et Mende.
Le CO Buhl-Florival, venu avec de légitimes ambitions, a réussi son pari, malgré un départ difficile (27e, puis 20e), cueillant une fort belle 7e place avec le meilleur temps d'Olivier Sutter sur son circuit.
Quant au CO Strasbourg-Europe, qui avait dû se priver au dernier moment d'un de ses atouts, il réussit la gageure de devancer deux équipes après une première moitié de course plutôt défavorable, se maintenant ainsi d'extrême justesse. Le podium se composait de l'OT Besançon, La Bresse et Tours, dans un ordre inchangé depuis l'arrivée du 4e relayeur.
En Promotion nationale, c'est La Bresse qui devança l'OT Besançon, à l'inverse de la N2. Côté alsacien, les calculs provisoires et officieux permettraient au CO Buhl-Florival II (13e) d'accéder au niveau supérieur, tout comme le CO Colmar, 18e et dernier à monter, qui profiterait de la relégation obligatoire de Rennes II en Promotion nationale, suite à celle de l'équipe première bretonne en Nationale 2.
Quant à la Promotion, l'ASOP Erstein a réalisé le meilleur temps et ne figure pas dans les classements officieux suite à un remplacement de relayeur. Il faudra attendre les résultats officiels pour en savoir davantage.
La veille, dans le centre-ville de La Charité/Loire, le championnat de France de sprint permit à Thierry Gueorgiou (NOSE) et Cécile Dodin (HVO), grandissimes favoris, de l'emporter une fois de plus, dans une ambiance chaleureuse et festive, dans les ruelles, les escaliers, les passages et les remparts qui plurent à la plupart des nombreux concurrents.
L'an prochain, le 1er juin, le titre stéphanois sera remis en jeu à ... Saint-Étienne. Avec le NOSE hors concours, avis à leurs adversaires pour le titre 2008.
C. Bottemer
Édition DNA du Lun 28 mai 2007